De quoi a besoin le dermatologue pour poser un diagnostic d’alopécie androgénétique ?
D’abord, « l’interrogatoire » : le dermatologue posera diverses questions à la patiente afin d’établir un profil complet.
Puis vient le temps de l’examen clinique : il consiste en un examen de la patiente; dans le cadre d’une alopécie androgénétique, il constatera ou non des signes d’hyperandrogénie (hyper pilosité, acné, hyperséborrhée en particulier). Si des éléments sont en faveur d’une hyperandrogénie, des analyses hormonales peuvent être prescrites.
L’examen visuel plus approfondi du cuir chevelu vient ensuite et sera complété par un dermatoscope, afin de rechercher une éventuelle anisotrichie (hétérogénéité du calibre des cheveux avec miniaturisation d’une partie de ces derniers) sur le haut du crâne, plus favorable à ce processus car androgéno dépendantes.
Un test de traction peut également être effectué. Le dermatologue tirera fermement (mais en douceur) une mèche de 25-30 cheveux environ sur différents endroits du cuir chevelu afin d’en constater la perte.
Le trichogramme n’est pas indispensable.
Des analyses de sang peuvent être demandées afin d’éliminer différentes carences ou un problème de thyroïde par exemple.
Le diagnostic de l’alopécie androgénétique est un diagnostic « clinique ». C’est l’un des plus évidents à poser pour les dermatologues spécialisés dans les pathologies du cuir chevelu.
Merci au docteur Philippe Assouly pour sa relecture.